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Un armement de caténaire en matériaux composites

Le projet ACMC (Armement Caténaire en Matériaux Composites) a été lancé en 2005 par la SNCF et RFF afin de vérifier la possibilité d’une migration vers un armement en matériaux composites monobloc. 

Un armement de caténaire en matériaux composites
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ACMC est initié en 2005 : alors qu’il existe des armements utilisant partiellement des matériaux composites (notamment pour les tramways), la SNCF et RFF décident de mener un projet de recherche exploratoire afin de vérifier la possibilité d’une migration vers un armement en matériaux composites monobloc (ou sensiblement monobloc).

Après 1 an de recherche, la faisabilité étant validée, les deux partenaires engagent donc un projet de recherche et développement et se tournent vers i‐Trans pour y associer des spécialistes des matériaux composites.

Le laboratoire Armines (Ecole des Mines de Douai), Stratiforme (spécialiste de la fabrication de pièces en composites pour le matériel roulant ou la signalisation) et le Centre d’Essais Ferroviaire de Valenciennes rejoignent ainsi le projet en 2008.

Après 5 années de travaux, avec un budget de 2,4 millions d’euros et des essais « grandeur nature » sur une voie d’essais du CEF, près de Bar‐le‐Duc, (voie du réseau ferré national retirée de l’exploitation commerciale), les retours d’expérience sont jugés comme étant satisfaisants. Ils ont démontré l’aptitude à l’emploi de cet armement caténaires en composites, et ce, quelles que soient les conditions climatiques, et leur montabilité et leur démontabilité sur la ligne d’un réseau exploité.

Cet armement caténaire présente les atouts suivants: la diminution du nombre de composants, la fusion de la fonction mécanique et électrique et surtout l’universalité de la pièce, qui s’adapte dans les différentes configurations de pose sans parler de la diminution des coûts d’étude et de maintenance, grâce aux facilités de réglage.

La prochaine étape consistera à parachever la mise au point du process industriel de ce que les partenaires du projet considèrent comme une innovation de rupture, de celle qu’on ne voit que tous les 30 ans. Une innovation dont la viabilité a été démontrée en laboratoire comme sur voie d’essais et ce, dans n’importe quelles conditions climatiques. Une innovation enfin que les partenaires destinent aux marchés européen et international, compte tenu de l’universalité de la pièce…

Plus d’informations: www.i-trans.org

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